Les 29 et 30 janvier 2025, Watura a participé au salon Learning Technologies pour présenter et faire tester son outil d’intelligence artificielle, TIA, conçu pour répondre aux besoins spécifiques des opérateurs et techniciens du secteur de l’eau.
Grâce au concours INOV Vague 11, organisé par BPI France dans le cadre du plan France 2030, Watura et a été sélectionné pour développer une intelligence artificielle qui vise à enrichir l’expérience d’apprentissage de ses utilisateurs.
Retour sur les raisons qui ont poussé Watura à se tourner vers l’intelligence artificielle afin d’améliorer et d’enrichir les services de sa plateforme de formation en ligne.
Ce projet a été financé par l’État français dans le cadre du programme France 2030.

TIA : un outil innovant et personnalisé pour accompagner en temps réel les professionnels de l'eau
Sur la base d’une analyse des besoins de ses clients, WATURA a compris que certains utilisateurs éprouvent le besoin de poser des questions sur les notions qu’ils ont abordées durant leur formation. Nombre d’entre eux souhaitent pouvoir échanger instantanément sur des thématiques précises (réglementaire, sécurité, techniques).
Pour relever ces défis, Watura a décidé de concevoir TIA : un outil basé sur une intelligence artificielle qui permet aux professionnels de l’eau d’accéder en temps réel à des informations techniques adaptées à leurs besoins spécifiques.
Développée en collaboration avec SquadRacer et Hydros en s’appuyant sur le LLM français Mistral, TIA a pour objectif d’utiliser un système performant, qui s’adapte parfaitement à la plateforme de formation en ligne Watura et garantit une meilleure réception auprès des apprenants. Elle vise à renforcer les compétences des techniciens et exploitants dans le domaine de l’eau en comblant le fossé entre la formation en ligne et l’expérience pratique des apprenants.
Concrètement, TIA permet de répondre à des questions techniques (par exemple : Quel dispositif dois-je utiliser pour mesurer le débit en entrée de station d’épuration ?), des questions sur la réglementation en vigueur et la sécurité (par exemple : Quels sont les risques associés à une concentration excessive de chlore et comment les éviter ?), ainsi que des demandes liées à des notions spécifiques abordées dans les formations en ligne (par exemple : À quoi sert le paramètre cryptosporidium ?).

Ces dernières années, l’utilisation de l’IA dans le domaine de la formation s’est accélérée. Elle est aujourd’hui utilisée dans le cadre de création et de traduction de contenus pédagogiques, ainsi que comme agent conversationnel ou encore pour du coaching virtuel. Performante dans la synthétisation de données, l’IA présente toutefois des risques importants d’hallucination, c’est-à-dire qu’elle peut générer des informations erronées ou fausses, qui semblent plausibles mais qui sont en réalité incorrectes.
Pour pallier ce risque d’hallucinations, WATURA a choisi de faire opérer TIA dans un environnement fermé, où les données utilisées sont soigneusement sélectionnées et vérifiées. Contrairement à d’autres intelligences artificielles comme ChatGPT, TIA ne fait pas de recherches et se basant sur des ressources disponibles sur internet, mais s’appuie uniquement sur une base de données manuellement alimentée de documents fiables.
Cette approche permet de garantir la qualité des réponses tout en réduisant la quantité de données traitées, contribuant ainsi à diminuer l’empreinte écologique de l’outil.
Une approche collaborative basée sur l'expérience utilisateur
Pour s’assurer de sa qualité et de sa pertinence, TIA a été testée selon deux axes : tout d’abord sur son fond avec des vérifications réalisées par un panel d’experts techniques spécialisés dans leur domaine, mais aussi sur sa forme, grâce à des tests utilisateurs pour construire une interface pertinente et simple d’utilisation.
Dans ce cadre, Watura a participé à des événements clés comme le Carrefour des Gestions Locales de l’Eau à Rennes (22-23 janvier) et Learning Technologies, à Paris. Ces salons ont permis de faire tester TIA et de discuter des grands enjeux de la filière, tels que l’évolution des compétences et l’attractivité des métiers de l’eau grâce à l’intelligence artificielle. Fort de tous ces retours, le travail d’optimisation bat encore son plein et un lancement officiel est prévu pour le dernier trimestre de l’année 2025.
En rendant l’apprentissage plus interactif, WATURA souhaite renforcer la motivation des apprenants et leur offrir des outils favorisant une implication continue.

Quel avenir pour TIA ?
L’ambition est d’aller encore plus loin dans la personnalisation en intégrant les spécificités propres à chaque entreprise.
En permettant aux clients de partager leurs ressources techniques, telles que des protocoles internes ou des réglementations spécifiques, TIA pourra ajuster son accompagnement pour mieux répondre aux besoins de chaque organisation. Cela offrirait aux agents et opérateurs des solutions concrètes et adaptées à leur environnement, tout en garantissant une formation en parfaite adéquation avec leurs protocoles.
Ainsi, avec ces évolutions, TIA compte aller encore plus loin dans la personnalisation des parcours, pour devenir une solution à la fois flexible et réactive, offrant une expérience de formation sur-mesure et adaptée aux défis actuels du secteur.
L’ambition est d’aller encore plus loin dans la personnalisation en intégrant les spécificités propres à chaque entreprise.
En permettant aux clients de partager leurs ressources techniques, telles que des protocoles internes ou des réglementations spécifiques, TIA pourra ajuster son accompagnement pour mieux répondre aux besoins de chaque organisation. Cela offrirait aux agents et opérateurs des solutions concrètes et adaptées à leur environnement, tout en garantissant une formation en parfaite adéquation avec leurs protocoles.
Ainsi, avec ces évolutions, TIA compte aller encore plus loin dans la personnalisation des parcours, pour devenir une solution à la fois flexible et réactive, offrant une expérience de formation sur-mesure et adaptée aux défis actuels du secteur.
Par Damia Tarmoul.